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Les remparts de Perpignan
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Le Castillet

Les fortifications de Perpignan ont été démolies au début du XXe siècle. D'abord, en 1904 après d'interminables discussions entre les autorités civiles et militaires, pour celles qui ceinturaient la ville au nord. Ensuite en 1930, pour ce qui résistait encore au sud, autour de la citadelle. Ce site se propose de faire revivre ces vieilles murailles grâce aux témoignages de cartes postales, de photos et de gravures anciennes.

Pour plus de détails sur la démolition des remparts de Perpignan, vous pouvez d'ores et déjà ouvrir le livre.

Les mots et expressions en caractères gras sont toujours interactifs.

La visite part d'un plan de Perpignan de la fin du XVIIe s. et, à tout moment, vous pouvez revenir au plan. La plupart des photos sont prises sur le chemin couvertchemin couvert. Vous pouvez passer d'une photo à l'autre grâce aux liens signalés par les flèches dorées et ainsi vous faites votre propre promenade sur le chemin couvert.

Vous pouvez aussi entrer dans le site par les vues d'ensemble du plan en relief de Perpignan, copie d'une maquette du XVIIe siècle. Au cours de la visite, n'hésitez pas à cliquer sur l'icône du plan en relief. Ainsi, pour chaque photo, vous aurez la position précise du photographe et l'identification des fortifications qu'il voyait.

Enfin, si votre navigateur le permet, vous pourrez accéder aux modèles 3D que je réalise depuis 2013.

Disons-le tout de suite, ma sympathie va vers toutes les voix qui se sont élevées dans diverses revues régionales pour dénoncer l'aberration de la démolition des remparts, cupide opération spéculative et absurdité du point de vue de l'urbanisme (sauf si l'on admet que seul le recours à la table rase peut résoudre les problèmes urbains). Parmi ces voix qui, malheureusement, se sont presque toujours exprimées après les démolitions, citons Albert Bausil, André Vick, Cyprien Lloansi, Anny de Pous, Yves Hoffmann, moins près de chez nous, Emile Ripert.
D'autres, Pierre Vidal, Horace Chauvet, Henry Aragon, Joseph Payret, ont affirmé que la démolition des fortifications était une nécessité, un impératif de progrès. Pourtant, il n'est pas difficile (surtout pour le premier) de trouver dans leurs écrits certains passages où chaque regret exprimé devient un argument contre cette destruction radicale.
Mentionnons aussi L'Illustration, magazine à diffusion nationale, qui, dans son numéro du 26 juillet 1930, consacra aux remparts de Perpignan un article empreint de nostalgie devant la fatalité d'une destruction programmée. Ensuite, dans son numéro du 28 aout 1937, parut un article beaucoup plus virulent qui dénonçait ce vandalisme urbain.

Pour la documentation, les deux livres de M. Antoine de Roux m'ont été particulièrement utiles : "Perpignan de la place forte à la ville ouverte" (sa thèse de doctorat en géographie historique) et "Perpignan à la fin du XVIIe siècle, le plan en relief de 1686". Il y a aussi le mémoire de maitrise de Véronique Wiart : "Une ville à l'assaut de ses remparts" et l'article de Reynald Parisel : "Perpignan, place forte espagnole au XVIe s. : adaptation de l'enceinte urbaine aux progrès de l'artillerie".

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