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Le faubourg Notre Dame
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le faubourg Notre-Dame vue du haut du Castillet

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faubourg Notre-Dame

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Les façades des maisons du faubourg Notre Dame et le glacis.

Devant cet alignement de façades qui regardent le bastion de France, s'amorçait la route de contournement de la place forte vers l'Espagne. En continuant, le long de la Tet, cette route se transformait en "une belle promenade bordée de deux rangées de mûriers" établie sur la digue construite au XVIIIe s. par M. de Jallais, intendant du Roussillon (cours Jallais). Si les remparts n'avaient pas été détruits et ce projet de contournement, développé, nous aurions à Perpignan non pas une ceinture de boulevardsboulevards étriqués mais une succession de cours larges et aérés puisque situés au bas des glacis qui auraient marqué la frontière entre la vieille ville et une ville nouvelle résolument orientée vers la mise en valeur des faubourgs.

Les "esprits visionnaires" du comité pour "La Démolition des Remparts" soutenaient que seule leur destruction pouvait permettre l' "élargissement des rues", la réorganisation et l'assainissement des faubourgs. Pourtant, cet alignement de façades, qui constitue une première tentative de restructuration du faubourg Notre Dame, date d'avant le démantèlement. Après, aucune transformation spectaculaire du faubourg n'a eu lieu. Il est resté inchangé et la difficulté de sa traversée, pour se rendre en ville ou bifurquer vers l'Espagne, a perduré jusqu'à la construction d'un nouveau pont sur la Tet à la fin des années soixante : le pont Arago.

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