Vestiges de l'enceinte médiévale de Perpignan.

Au cours du XXe siècle, la mise en valeur du rempart n'a certes pas été un grand souci. Barrés par la file de voitures, il faut attendre l'hiver pour entrevoir, à travers les arbres, les vestiges de la muraille. Au-dessus, se dressent des immeubles disparates, pour la plupart d'une architecture médiocre, qui ont été construits sans scrupule sur les courtines et sur les tours. Un peu plus loin, on a bâti tout contre le talus et sur la fausse-braie.

A la fin du siècle l'essor du tourisme culturel avait suscité l'apparition de bornes d'information touristique disseminées dans la ville. Hélas, elles n'évoquaient jamais les remparts ou bien d'une manière laconique. Ainsi, à l'angle de cette rue et de la rue du bastion saint Dominique la borne faisait discrètement mention de l'existence de l'enceinte majorquine à la dernière ligne du texte et un dessin totalement informe était là comme pour illustrer les multiples vicissitudes qu'a subies cette muraille.

Printemps 2014.

Heureusement, les choses ont changé. Depuis l'année dernière, de nouveaux panneaux touristique (beaucoup plus nombreux que les anciennes bornes) parsèment la ville. Enfin, on parle des remparts : leur absence est signalée et leur présence n'est plus ignorée. Les textes sont succincts et précis très bien documentés et parfaitement illustrés.