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Le bastion Saint-Jacques, masqué par un immeuble de quatre étages, est actuellement invisible du boulevard Jean Bourrat. De la rue Fustel de Coulanges, le point de vue sur la face et le flanc droits n'est guère meilleur : le bastion est assailli par des garages et une maison particulière qui s'adossent contre l'escarpe. Toutefois, de la rue Montaigne on peut encore voir son flanc gauche bien dégagé et un reste de la fausse-braie qui longe la courtine du XIIIe siècle.
Des petites maisons de ville ont été construites sur et contre la fausse-braie. Elles donnent, par derrière, sur la rue Charles Perrault qui longe la muraille médiévale. Par devant, ces maisons ont pour la plupart ouvert de larges brèches dans la fausse-braie pour aménager des garages ou des entrées donnant, en contre-bas, sur la rue Montaigne. Parfois, cependant, la fausse-braie reste visible.
Encore aujourd'hui, on creuse la fausse-braie au bas d'une maison pour faire un garage. Alors, le parement de brique de Vauban, resté caché aux regards par un mur aveugle pendant de nombreuses années réapparait soudainementréapparait soudainement pour être aussitôt détruit.