citadelle

bastion de la Justice

porte

avant-porte

rapprochons-nous

rapprochons-nous

Les portes Saint-Martin.

A la fin du XIIe s., le chemin qui, de Perpignan, menait au village de Malloles franchissait le vieux rempart médiéval au niveau de l'actuel pont d'En Vestit par la porte de Malloles. L'extension de l'enceinte qui englobait à l'époque majorquine tout le quartier Saint-Mathieu, repoussa le franchissement du rempart quelque cinq-cents mètres plus loin, à la porte Saint-Martin. A l'époque de Louis XI, la construction de la première citadelle nécessita de dévier la route d'Espagne vers ce lieu et l'importance de cette porte s'accrut singulièrement.

Ici comme ailleurs, le franchissement des remparts se faisait selon une succession d'étapes imposée par la fortification bastionnéefortification bastionnée : d'abord une rampe d'accès coupait le glacis jusqu'à la place d'armes du chemin couvert, ensuite un premier pont enjambait le fossé de la demi-lune dans laquelle s'ouvrait l'avant-porte, enfin un second pont, entre la demi-lune et la courtine, franchissait le fossé de la place pour aboutir à la porte elle-même.

Depuis le début du XIXe s., la courtine était casematée entre le bastion Saint-Martin et le bastion de la Justice.

Le rail et quelques pierres éparses semblent indiquer qu'on effectuait des travaux au moment où fut prise cette photo. Peut-être en 1896. C'est au commencement de cette année-là que les deux portes furent démolies et remplacées respectivement par trois piliers massifs pour permettre un double sens de circulation.

On voit à l'horizon le palais des rois de Majorque.