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Redan oriental

Redan occidental

Redan oriental

Redan occidental

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Epée de Charles Quint
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vers l'autre redan de l'ouvrage de Charles Quint

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l'autre redan de l'ouvrage de Charles V

gravure tirée des Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France, ouvrage dirigé par le baron Taylor, 1835.

Ouvrage à redans de Charles Quint, le redan oriental.

Cet ouvrage réalisé sous Charles Quint vers 1540 ne constitue pas un progrès significatif dans l'art de fortifier les places. Il s'agit de deux redansredans réunis par une courtine s'appuyant sur la vieille muraille médiévale qui passe au sud du château royal de Perpignan. Certes cet ouvrage, de part sa massivité, renforçait considérablement les défenses de la citadelle. Cependant les redans, qui ne sont plus des tours et pas encore des bastionsbastions, présentent de graves faiblesses en ce qui concerne le flanquementflanquement. Pourtant il semble que le principe du front bastionnéfront bastionné était déjà connu à cette époque depuis notamment les travaux de l'architecte Michele Sanmicheli en Italie.

Le saillant du redan oriental prend la forme d'une tourelle dans sa partie haute. Il est décoré d'un dextrochère. Le bibliothécaire Henry nous rapporte dans son livre (DMJH)(DMJH) la légende de Charles Quint associée à cet ouvrage :

"On prétend, et on l'a écrit, que cet empereur, faisant une ronde de nuit, et trouvant en cet endroit une sentinelle endormie, la précipita dans le fossé, et resta en faction à sa place : ce serait en mémoire de cet événement qu'on aurait placé ce dextrochère. L'absurdité d'un pareil fait n'a pas besoin d'être démontrée. L'épée nue étant un des emblèmes de la puissance impériale, celle-ci n'a été placée en cet endroit que comme symbole, de même que l'écu impérial qu'on voyait encore naguère par-dessous et qui portait le millésime de 1550 indiquant l'époque où ces travaux furent achevés".

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