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Le Castillet à Perpignan O O O O
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devant la porte Notre-Dame

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la porte Notre-Dame

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L'entrée de Perpignan par la porte Notre-Dame (1902-1903).

Devant le bastion de Charles Quint, le fossé a été comblé et la porte Notre-Dame n'a plus son pont-levis. Sur la gauche de la photo, on distingue bien le système de raccordement de la muraille médiévale au Castillet.

Ecoutons J.A. BrutailsJ.A. Brutails qui en 1886 nous explique le comment et le pourquoi de ce système :

"Quant au ponts-levis latéraux qui s'abattaient sur les remparts, leur utilité est évidente. Etant donné le programme qu'avaient à remplir les architectes chargés de réparer la forteresse au XVe siècle, ils devaient songer d'une part à la mettre en communication directe avec les murailles et de l'autre à permettre à ses défenseurs de s'isoler entièrement. Dans ce but ils avaient surélevé les courtines au moyen d'une pente qui conduisait le chemin de ronde à la hauteur du deuxième étage et qui se terminait par un ressaut vertical à deux mètres environ du mur du Castillet, dans lequel était percée une porte munie d'un pont-levis. On peut se rendre un compte exact de ces dispositions par ce qui fut fait quelques années plus tard du côté de la porte Notre-Dame, où ces défenses subsistent encore. Supposons que l'émeute est maîtresse de la ville ou que l'ennemi a forcé l'enceinte : les assaillants se répandraient sur les remparts ; la garnison française regagnerait immédiatement les points les plus forts, le Castillet entre autres, et relèverait les ponts-levis pour couper toute communication entre son refuge et les courtines. L'une des deux portes bâties à cet effet est encore visible extérieurement, bien que murée, du côté de l'Ouest."

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