Gravure de la fin du XVIIIe siècle.
En 1766, l'Université de Perpignan, qui venait d'être restaurée sous l'impulsion du comte de Mailly, lieutenant-général de la province du Roussillon, s'enrichit d'un jardin botanique aménagé dans les bastions de la Ville Neuve. Ici, le jardin des plantes dans le bastion des Capucins. On pourrait penser que la disparition du jardin botanique est la conséquence directe de la destruction, en 1904, des deux bastions qui l'enfermaient. Il n'en n'est rien. Une quarantaine d'années plus tôt, en 1860, il était toujours question d'améliorer la place forte : c'est la nécessité de moderniser ces deux bastions et de leur rendre une fonction militaire qui conduisit à la disparition du jardin.
Chemin couvert et traversesChemin couvert et traverses.
L'entrée du jardin botanique au bout de la rue du même nom.