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emplacement du
collège de garçons

couvent des Franciscains
puis hôpital militaire

caserne Saint-Martin

Franciscains
Hôpital Militaire

caserne
St-Martin

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détail dessin photo plan-relief
Caserne Saint-Martin à Perpignan O
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entrée de la caserne Saint-Martin

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entrée de la caserne Saint-Martin

FA

Vandalisme urbain à Perpignan, le quartier Saint-Mathieu.

Dans les années 70, M. Paul Alduy étant maire de Perpignan, un projet de transformation radicale du quartier Saint-Mathieu vit le jour. Parmi les "diverses opérations qui s'insèr[ai]ent dans le cadre [de cette] politique globale d'urbanisme" (séance publique du 22 octobre 1971 en Mairie de Perpignan), figurait la démolition de la caserne Saint-Martin, bâtiment du XVIIe s.. Et voilà que de génération en génération l'histoire se répète : après avoir rasé les remparts nord (1904) puis les remparts sud (1930), on veut supprimer en 1971 tout un secteur de la vieille ville riche en édifices civils, religieux et militaires dont la sobre architecture s'intègre si bien au quartier historique de Saint-Mathieu... Ainsi, l'ancien collège des garçons fut démoli en 1970, la caserne Saint-Martin, en 1974 alors qu'elle était en instance de classement comme Monument Historique.

L'ancien Hôpital Militaire ainsi que les vestiges (XIIIe et XIVe s.) du couvent des Franciscains qu'il contient, notamment, la belle chapelle Notre-Dame des Anges, étaient également menacés. On doit leur conservation à l'action de l'historien-archéologue Pierre Ponsich et à son association pour la sauvegarde du patrimoine roussillonnais (ASPAHR). Le projet urbain destructeur sera finalement abandonné.

Tandis que la municipalité effectuait ses coupes réglées, une autre regrettable destruction eut lieu à la même époque dans le même quartier. Je veux parler du couvent de la Merci. Situé derrière la caserne Saint-Martin, empiétant sur le glacis de la citadelle, il était depuis longtemps condamné pour raisons militaires. D'ailleurs il n'est pas représenté sur le plan en relief. Malgré cela, ses bâtiments durèrent jusqu'au début du XXe s. et l'église conventuelle, dont la charpente en bois remontait au XIVe s., résista jusqu'en 1972. A cette date, elle fut détruite par son propriétaire sans que l'ASPAHR n'ait eu le temps de s'en émouvoir.

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